Dans nos organisations traditionnelles, la chaîne commande – contrôle est ultra présente ; à l’heure de promouvoir des organisations « agiles », adaptatives, est-ce la meilleure manière pour des managers de préparer leurs équipes et conduire le changement ?
Notre histoire et culture sont fortement à l’origine de ce lien commande – contrôle qui hante encore bon nombre de nos organisations ; quelques exemples :
1. Un responsable d’équipe émet un signal. Si ce signal est interprété par l’équipe comme une consigne et si le responsable questionne quant à l’avancement de la prise en compte du signal, on rentre assez rapidement dans une logique de contrôle de l’avancement.
Il en résulte un besoin de reporting pour s’assurer que cela avance : débauche d’énergie qui sert à justifier de l’avancement et des retards, pour replanifier, … la machine est en place !
2. Dans une supply chain, dans certains environnements, si le fournisseur ne livre pas à l’heure, il est sommé d’expliquer les raisons de ses retards ; il arrive parfois que les causes soient d’origine client ou fournisseur. On passe donc du temps à expliquer qui est fautif, quel impact sur le taux de service, …sans chercher à résoudre la cause racine.
Ces modes de fonctionnement devenant un « standard » : le client recrute toujours plus d’approvisionneurs, le fournisseur doit mettre en face des ressources plus nombreuses de type « chargé d’affaires » … encore une débauche d’énergie pour quelle valeur ajoutée au final ?
Le cycle infernal résultant d’une requête (commande) et du besoin d’avancement est souvent le suivant dans une organisation pyramidale :

- Un meilleur partage de la cible à atteindre,
- Une communication des risques en jeu,
Une manière sans doute assez simple pour faciliter l’implication des équipes : mettre en place quelques méta-règles comprises de tous.
Par exemple : maximiser le ratio d’efficacité pour atteindre l’objectif versus l’énergie dépensée.